Vandenbroucke a signé le plan stratégique 2025-2029 du SPF Santé
Le 10 décembre, le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke et le président du Comité de direction du Service public fédéral Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement, Dirk Ramaekers, ont signé le "Plan stratégique 2025-2029" du SPF Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement. Ce plan trace "une voie claire vers une politique de santé plus préventive, intégrée et fondée sur des données".
"Un monde, une santé"
Le SPF Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement se positionne comme "la référence en matière de vie saine" et relie explicitement la santé publique, la santé animale et végétale et l'environnement par le biais d'une approche "Un monde, une santé". La santé est abordée au sens large (physique, mentale, sociale) et devrait guider tous les domaines politiques, selon le principe "la santé dans toutes les politiques".
"Nous nous efforçons de mettre en place un système de santé de haute qualité grâce à une organisation efficiente et à une utilisation responsable, efficace et bienveillante des ressources publiques", peut-on lire dans la vision.
Ambitions stratégiques pour les soins de santé
La mission du SPF est résumée par " nous soignons, nous préparons, nous servons, nous protégeons "* et traduite en sept ambitions, conformément à l'accord de coalition et aux déclarations politiques des ministres concernés.
Le SPF veut garantir des soins de santé durables, équitables et accessibles et être le moteur d'une politique à l'épreuve du temps, en co-création avec les politiciens et les parties prenantes. La prévention devient une priorité, notamment en se concentrant activement sur la réduction des facteurs de risque évitables.
La politique de crise et la prestation de services aux citoyens, aux entreprises et aux professionnels de la santé sont également considérées comme des ambitions fondamentales.
Rôle de la DG Santé
La direction générale de la santé (DGGS) reste le pivot de l'architecture fédérale des soins de santé. Elle gère le financement des hôpitaux (plus de 11 milliards d'euros par an) et oriente l'évolution des modèles de soins. Nous soulignons quelques points d'action du plan stratégique.
La réforme du financement des hôpitaux, avec un financement plus transparent et davantage axé sur la pathologie, figure en bonne place dans l'agenda de la DGGS. Le paysage hospitalier fera l'objet d'une nouvelle réforme : le fonctionnement des réseaux locorégionaux sera évalué et les obstacles aux fusions devraient être levés.
La DGS souhaite également renforcer les soins primaires, en développant davantage le système de cliniques ambulatoires pour médecins généralistes et les soins psychologiques primaires, et en renforçant le rôle des pharmaciens et des sages-femmes.
La DGGS fera également des propositions pour actualiser et moderniser la législation (comme la loi WUG et la loi sur les hôpitaux). Parmi les pistes concrètes, citons la reconnaissance du médecin addictologue et l'amélioration du registre de pratique pour mieux connaître l'activité des praticiens de santé.
En outre, la DGGS soutient le programme interfédéral de soins intégrés, un plan maladies rares, un nouveau plan cancer et une réforme des soins de santé mentale. Le fonctionnement de la Commission fédérale de surveillance doit également être amélioré.
* La ressemblance avec la devise de la police de Los Angeles, "Protéger et servir", est, espérons-le, involontaire.